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> Rabbit Hole
X-periences | radical romantisme | films

LÉOLO VICTOR-PUJEBET

the day i've been fucked
in front of the entire world
court-métrage (20')
« Remodelage d'une scène pornographique dans laquelle j'ai tourné pour un grand studio français. Il s'agissait de me réapproprier ces images (à l'origine catégorisées « hard ») pour en extraire le potentiel érotique et peut-être même romantique. » (Léolo Victor-Pujebet)
projections
ouverture du cycle "l'image des plaisirs"
à la cinémathèque française
le fresnoy
instinct, berlin
silencio, paris
presse
inrocks
Avec The Day I’ve Been Fucked in Front of the Entire World vie Léolo Victor-Pujebet réfléchit au traitement négatif des images pornographiques – sur lesquelles il apparaît lui-même. De ces plans hard, il extrait toute la tendresse qui sous-tend l’étreinte sexuelle. Les caresses ne se limitent pas à la friction de deux corps, elles deviennent un point de rencontre incandescent d’où surgit l’extase charnelle. En déplaçant les frontières du trash et du sublime, de la violence et de la tendresse, de la tragédie et de l’ironie, ces formes poétiques subvertissent la notion de marge pour proposer une politique du corps et du désir – que Léolo continue d’explorer avec son premier long métrage inspiré par les textes de son ami Geoffroy de Lagasnerie, Le Corps du délit (2022).
critikat
Dans The Day I’ve Been Fucked in Front of the Entire World (2021), Léolo Victor-Pujebet se réapproprie des plans pornographiques qu’il a lui-même tournés pour un grand studio grâce au traitement négatif des images. L’intervention esthétique transforme les deux êtres à l’écran en auras luminescentes traversées par une même énergie solaire. Puisque l’ombre devient lumière, chaque contact vient illuminer la peau de l’autre : les plans hard se transforment en halos éblouissants, tandis que les caresses embrasent les silhouettes, figurant l’extase produite par leur alchimie. Tel est l’un des enjeux figuratifs de la représentation du sexe au cinéma : aller au-delà de la surface des corps pour saisir une expérience intérieure, faite d’affects et de sensations. De cette difficulté découle deux écueils principaux : d’un côté, le cinéma porno limite le sexe à une mécanique, de l’autre, le cinéma narratif traditionnel le réduit à un ensemble de signes et d’ellipses participant d’une imagerie érotique convenue. À l’inverse, les cinéastes « sexpérimentaux » entendent interroger les puissances propres du médium filmique pour explorer toutes les dimensions qu’il recouvre.
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